Union des Elus Socialistes et Républicains des Hauts-de-Seine

Dotation de l'Etat aux communes : Les curieux calculs de Puteaux

Intervention d’Evelyne Hardy lors du Conseil municipal du 09 mars 2016, au sujet du rapport d’orientations budgétaires 2016 de Puteaux. Chapitre consacré au contexte économique et financier national, et à son impact sur la ville de Puteaux.

Mme le maire, (...)
Vous rappelez les baisses de dotation depuis 2012, sans beaucoup de détails hormis la DGF (dotation globale de fonctionnement). Mais cette dotation, elle restera en fait stable sur 2016, puisque annoncée à 2.7m€ alors qu’elle était budgétée en 2015 à 2.68m€. Donc, pas de baisse en 2016 des recettes de dotation.

Par contre le graphique et ses commentaires pages 6 et 7 du document sont faux et mensongers.

Je sais que vous êtes prompte à dénoncer très haut et fort les baisses des dotations de l’Etat mais là, vous allez un peu vite en besogne. Vous additionnez les baisses sur 2012 à 2017, en disant que ce sont les baisses de 4 années qui atteignent 15.8m€, or 4 années ça fait 2012 à 2016 et donc une baisse de 11m€ seulement ; et de plus, à ma connaissance la DGF de 2017 n’est pas encore connue !

L’année dernière, dans le DOB (débat d'orientations budgétaires) 2015, vous annonciez ainsi une DGF ramenée à quasiment 0 pour 2016, or elle est encore de 2.7m€. Ce serait bien de corriger le document, pour éviter de dire des erreurs, mais aussi si vous vous le reprenez en copier/coller l’année prochaine comme il a été fait entre celui de 2015 et 2016, de reproduire cette même erreur ! (...)

Lire l'intervention d'Evelyne Hardy

Stade Hunebelle : Non au projet pharaonique et immobilier du maire de Clamart

Nous refusons le nouveau projet mégalomaniaque au Stade Hunebelle qui détruira ce site remarquable, qui fait le charme de Clamart.

"Un nouveau projet immobilier délirant"
En catimini, l’actuel maire de Clamart a lancé une mission de programmation de son dernier caprice, la création d’un complexe gigantesque pour remplacer le stade Hunebelle, comprenant notamment un bowling de 10 pistes, un gymnase souterrain, un stade d’athlétisme indoor, un nouveau club house, une salle de boxe, des commerces et une cafétéria, un parking géant de 400 places !
Evidemment, il voudrait profiter de ces travaux délirants pour dégager des terrains et réaliser une nouvelle opération immobilière.
Ce projet aura un coût faramineux que l’on peut estimer à plus de 50 millions d’euros, qui pèsera lourdement sur les finances de la commune, quel que soit le montage financier choisi.
D’ores et déjà, il est envisagé un Partenariat public privé, qui consisterait à confier l’opération de construction à un consortium immobilier qui le louerait ensuite, à prix d’or, à la ville. Outre que l’équilibre économique de cette opération n’est pas avéré, elle aura nécessairement pour effet de grever les finances municipales pour au moins 30 ans.

Baisse de l'aide de l'Etat aux communes : Les curieux calculs de Châtillon

Depuis plusieurs années (et cela bien avant l'élection de François Hollande), l'Etat baisse ses subventions aux communes, cette subvention étant appelée la DGF pour "Dotation Globale de Fonctionnement". Cette baisse est due d'une part à l'état déplorable des finances publiques, aggravé depuis 30 ans par les gouvernements successifs de droite comme de gauche, et d'autre part au fait que les collectivités ont augmenté inconsidément leurs dépenses, ce qui a été le cas de Châtillon avec de vrais gaspillages dont j'ai souvent parlé.

Alors, certes, cette baisse est douloureuse et elle est importante. Mais quelle n'a pas été ma surprise quand j'ai ouvert le dernier Châtillon Informations ! En effet, il y a indiqué que la baisse cumulée depuis 2011 serait  de 77 % !

Ci dessous l'extrait incriminé :

J'ai donc refait les calculs, pour la bonne information de tous . Le résultat exact est de 13%.

 

(...) Voir le site de Martine Gouriet

Colombes : Les TAP bientôt payants!

La municipalité de Colombes met fin à la gratuité des TAP* !
A partir du 1er septembre 2016, les Temps d'Activités Périscolaires (TAP) seront payants !
Encore une ponction supplémentaire sur le porte-monnaie des familles colombiennes !!! Ce sera proposé et voté au prochain conseil municipal le 24 mars !

Alexis Bachelay, député de la 1ère circonscription des Hauts de Seine

*Les TAP sont des dispositifs d'animation périscolaire mis en place pour les élèves dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.

Photo : Mobilisation des parents à Colombes le 24 mars avant le conseil municipal pour dénoncer cette mesure.

Les logements en question au Conseil régional

Séance plénière du conseil regional d'Île de France hier.

Une Première journée consacrée aux logements qui s'est ouverte sur une question orale de Carlos Da Silva au nom du groupe PSR sur l'indignité des agissements de Claude Goasguen, chauffeur de salles poujadiste de riverains aux sentiments exacerbés... Valérie Pécresse loin de dénoncer ces agissements lui apporte son soutien quant au refus d'implantation d'un centre d'hébergement d'urgence dans le Bois de Boulogne.

Quant aux délibérations "anti ghettos" "classe moyenne", elles sont portées par Geoffroy Didier bien connu pour son attachement à la mixité sociale puisqu'il défend des postures visant à refuser des décotes sur la vente de terrains régionaux pour du logement social (amendement déposé par mon collègue Maxime Des Gayets) ou à affirmer que le logement social est actuellement une rente à vie. Les 650.000 franciliens en attente d'un logement social apprécieront...

Nadège Azzaz, conseillère régionale (ici en photo avec Nicolas D'Asta et Catherine Lime-Biffe)

Voir aussi Valérie Pécresse limite le financement des logements très sociaux (Les échos le 17/03/2016)

Clamart : Conseil municipal à 9h45 un jeudi

Le dernier conseil municipal de Clamart a eu lieu le jeudi 10 mars à 9h45 ! Un horaire pour qui ? Les élus à temps plein ? Les retraités ? Autant dire un horaire délicat pour sujets sensibles...

Ce conseil municipal convoqué par l’actuel maire LR de nouveau en pleine journée un jour de semaine porte sa marque : déni de démocratie, spéculation immobilière, sur densification de notre ville et opacité budgétaire.

Pas moins de 8 délibérations concernent des opérations immobilières. La ville propose d’acheter des terrains, commerces, pour 26 883 300 euros, rien qu’en mars. De telles dépenses pèseront inévitablement sur l’équilibre budgétaire de la commune. Insupportables, elles conduiront à la réduction du nombre et de la qualité des services publics municipaux, pourtant le cœur de l’action de la commune. De plus, les projets immobiliers du maire vont dénaturer Clamart et déséquilibrer notre habitat, sans concevoir ni service public adapté, ni équipement public de nature à accompagner l’arrivée massive de nouveaux habitants, ni même activité économique pour relocaliser l’emploi et susciter des recettes fiscales dynamiques pour la commune. (...)

En savoir plus sur le blog de Philippe Kaltenbach

M. Aeschlimann, maire d'Asnières, et Le Point, condamnés pour diffamation

CP de S. Piétrasanta : Ce mardi 15 mars 2016, le Tribunal correctionnel de Paris a condamné lourdement M. Aeschlimann, Maire d’Asnières-sur-Seine, Alexandre Brugère, maire-adjoint de la ville d’Asnières, directeur de cabinet de Xavier Bertrand et le directeur de publication du journal Le Point pour m’avoir gravement diffamé dans le cadre de l’affaire « du faux porno soft »

M. Aeschliman a été condamné à 2 000 euros d’amende, 5 000 euros de dommages et intérêts 2 000 euros de frais d’avocat. M. Brugère a été condamné à 1 000 euros d’amende avec sursis, 2 000 euros de dommages et intérêts et 1 500 euros de frais d’avocat. Le directeur de publication du journal Le Point a été condamné 1 000 euros d’amende avec sursis, 4 000 euros de dommages et intérêts et 1 500 euros de frais d’avocat.

Les condamnés peuvent faire appel.

Je salue cette décision du Tribunal qui a estimé dans son jugement que « le montage effectué de manière à faire croire au public que les quelques plans montrant des jeunes femmes partiellement dénudées avaient été tournés dans les locaux même de la mairie, ce qui n'est pas le cas, que cette dénaturation  à l'évidence destinée à renforcer artificiellement l'indignation du public et plus particulièrement des citoyens d'Asnières est intrinsèquement inconciliable avec toute bonne foi, la projection du film, non prévue à l’ordre du jour du conseil municipal, apparaissant au surplus délibérément et soigneusement programmée pour créer une vive émotion et piéger Sébastien Pietrasanta ; qu’en outre l’examen du projet de scénario (…) montre que quelle que soit l’appréciation, par nature subjective, de la qualité de cette œuvre, celle-ci n’entre pas dans la catégorie des films pouvant être qualifiés de pornographiques ou de « porno-soft », mais se propose principalement de dénoncer, de manière loufoque, que chacun demeure libre d’apprécier, les maux engendrés par la corruption et le proxénétisme. » (...)

Lire la suite sur le blog de Sébastien Piétrasanta, député des Hauts-de-Seine

Discriminations en Europe : Débat à Sèvres

Campagne européenne Unis pour l'égalité - United For Equality

A l’initiative de Delphine Krust, Secrétaire fédérale aux Droits des femmes et à l’Egalité, la Fédération des Maisons des Potes est invitée
mercredi 16 mars à 20h au local de Sèvres
à présenter et venir débattre du sondage commandé à l’institut Louis-Harris il y a quelques semaines sur les discriminations en Europe.

Voir les résultats du sondage sur le site Unis pour L'égalité

Journée internationale de lutte pour les droits des femmes : Zoom sur Martine Gouriet

" Le monde politique – y compris au Parti socialiste -  est beaucoup plus sexiste que le monde professionnel."

Martine Gouriet est militante et élue socialiste de Châtillon, mais aussi une dirigeante d’entreprise, directrice d’une branche des nouvelles technologies d’ERDF depuis 1 an.
Femme politique de terrain et professionnelle aguerrie dans son domaine, elle a assuré ses mandats et missions, tout en menant une vie familiale « normale ».
Pour sa ténacité et sa réussite personnelle, cette journée internationale des droits des femmes nous donne l’occasion de nous intéresser aux projets, au parcours, réussites et aux réflexions de Martine Gouriet sur la situation des femmes en politique, au parti socialiste en particulier. Martine est en effet pour nous l’archétype de la femme engagée, simple et déterminée, travailleuse et jamais servile. En ce 8 mars 2016, elle a donc la parole pour toutes et tous les militant-e-s du parti socialiste des Hauts-de-Seine.

Martine, peux-tu te présenter et présenter ton parcours politique, professionnel, familial ?
Sur le plan professionnel,  je suis actuellement directrice informatique et télécoms de la direction des services partagés d’EDF (près de 2000 personnes et plusieurs centaines de millions d’euros de budget). J’ai auparavant dirigé une filiale d’EDF spécialisée dans les réseaux électriques intelligents après un parcours chez Orange /France Telecom dans des domaines techniques, commerciaux, marketing et innovation. Politiquement, je suis actuellement conseillère municipale de Châtillon, après avoir été de 2004 à 2014 conseillère générale des Hauts de Seine. Et enfin, sur le plan familial, je suis mariée et mère de quatre enfants âgés de 24, 22, 20 et 18 ans.
 
Peux-tu nous parler de ton engagement politique ?
Bien qu’étant de famille de tradition socialiste, je ne suis pas tombée dans la marmite socialiste toute petite. Je me suis engagée, comme beaucoup d’autres militants, par les parents d’élèves. Mère de quatre jeunes enfants, en arrivant à Châtillon, je suis devenue rapidement responsable des parents d’élèves, puis me suis dit que l’engagement en tant que parent d’élève était insuffisant pour faire bouger les lignes et ai pris ma carte au PS.  Mon parcours s’est ensuite assez rapidement enchaîné, conseillère municipale puis conseillère générale, avec un gros travail de terrain. De cette expérience, je garde une conviction chevillée au corps : Les partis politiques en général et le nôtre en particulier ont beaucoup trop d’élus dont le seul et unique métier est la politique. Cela biaise ensuite complètement tous les engagements et conduit  à des aberrations comme le cumul des mandats dans le temps ou le cumul des différents mandats électifs. Et quand son salaire est uniquement son indemnité d’élu, alors être réélu devient un besoin vital, et conduit  à un comportement uniquement lié à sa réélection et non plus lié à ses convictions politiques.

Compte-rendu n°2 des élus PS 92 au conseil régional

Ces deux jours de séance au conseil régional d'Ile de France (18-19/02) furent dans la lignée de la précédente séance, écrit Nadège Azzaz : le créneau de Pécresse est de se positionner à droite toute sur l'échiquier politique et peut-être peser ainsi sur d'autres échéances...
La vacuité du plan pour la formation et l'apprentissage est symbolisée par l'institutionnalisation des stages là oú seul l'emploi pérenne devrait être visé à l'instar du bilan de la mandature précédente sous l'impulsion de ma collègue Hella Kribi-Romdhane. Ce ne sont pas 100 000 stages mais 100 000 formations que nous devrions viser!

Sur la question du logement, là encore, plutôt que de s'engager vers la réhabilitation de l'habitat social et tendre à la mixité, elle offre l'Opievoy au Président du Conseil départemental du 78 comme remerciement électoral en refusant la régionalisation de cet organisme là où la Région aurait pu agir de manière transversale et préfère la vente à la découpe de cet organisme HLM.
Dans la même lignée, Notre Président de groupe Carlos Da Silva a d'ailleurs posé une question orale relative à la fusion fantaisiste projetée entre les départements du 78 et du 92 invoquant les opérations politiciennes au mépris des habitants...
Enfin, une délibération sur l'aide aux minorités persécutées au Moyen Orient a été présentée puis votée.
Là encore, Mme Pecresse avait une vision tres identitaire, catégorisant et ethnicisant les victimes et les persécutions parlant des chrétiens et des autres, comme si une hiérarchie pouvait être établie dans l'horreur.