Aujourd’hui, nous vous présentons la 3ème circonscription (Bois-Colombes – La Garenne-Colombes – Courbevoie sauf quartier Gambetta) des Hauts-de-Seine où Isabelle DAHAN est candidate. Ex-tête de liste aux municipales à Bois-Colombes en 2014, cette avocate en droit de la famille et en droit social, mère de trois enfants, est engagée sur le territoire depuis plus de 10 ans. Aux côtés de son suppléant Alban Thomas, conseiller municipal à Courbevoie, Isabelle DAHAN souhaite, à travers son mandat parlementaire, agir pour une République exemplaire. Rencontre.
Isabelle, peux-tu nous en dire un peu plus sur toi ?
Alto-séquanaise depuis toujours, j’ai emménagé à Bois-Colombes il y a 11 ans, après avoir vécu 7 ans à La Garenne-Colombes. Issue d’une famille de sportifs, j’ai pratiqué la natation au niveau départemental pendant mon adolescence et me suis réinscrite il y a plus d’un an au SFOC de Courbevoie qui a été mon premier club. Militante politique depuis 2006, je suis conseillère municipale de Bois-Colombes depuis 2008 et préside le groupe municipal d’opposition Changerons d’èRe depuis les dernières élections municipales. Enfin, je suis également une militante associative puisque je suis membre de l’Association pour le Droit de Mourir dans la dignité, mais aussi membre d’une fédération de parents d’élèves ainsi que de la Réserve Citoyenne de l’Education Nationale et active au sein de l’Association INIATIADROIT qui regroupe des avocats intervenant dans les collèges et les lycées.
On sent que ton expérience professionnelle et militante t’a réellement forgée durant toutes ces années, toi députée en 2017, quelles seront tes priorités ?
En effet, mon combat politique s’est essentiellement nourri de mes expériences associatives et professionnelles. En tant que députée, je souhaiterais, à titre d’exemple, porter une grande ambition éducative pour que notre pays soit au rendez-vous du XXIème siècle. Si le gouvernement précédent a engagé des réformes nécessaires de l’éducation, je pense que nous pouvons aller encore plus loin. Je suis profondément convaincue de l’impérieux besoin de construire pour nous-mêmes et nos enfants une société bienveillante qui permette à chacun de s’épanouir pleinement tout au long de sa vie. Par ailleurs, j’accorde une grande importance à la qualité de notre cadre de vie. Elue députée, mes actions viseront à apporter à tous des améliorations concrètes sources de santé et de bien-être, dans des domaines aussi variés que nos modes de production et de déplacement, ou notre système de santé qui doit être préservé et consolidé pour qu’il reste parmi les meilleurs au monde.
Selon toi qu’est-ce qui fait la singularité de ta candidature dans ce moment politique si particulier ?
Je suis intimement convaincue que les femmes et les hommes politiques doivent avant tout répondre aux préoccupations quotidiennes qu’ils partagent avec leurs concitoyens. Mon suppléant et moi-même avons cette chance d’être réellement connectés aux problématiques quotidiennes que vivent nos concitoyens. Avec nos métiers éloignés de la politique, nous sommes tous les deux profondément engagés dans l’action locale par conviction et animés par une volonté tenace d’agir pour le bien de tous. Enfin, il y a un point particulier : ici nous sommes dans les Hauts-de-Seine, ce territoire qui est encore aujourd’hui le laboratoire d’une droite oligarchique dont les actes sont à l’opposé de ce que doit être l’action d’un député. Cela a conduit nos concitoyens à se détourner de la politique et de leurs acteurs ou à bouder les urnes. Il est donc impératif qu’ils retrouvent confiance dans la politique et les femmes et hommes politiques.
C’est pourquoi, ma campagne sera également tournée vers le thème du renouvellement et de l’exemplarité en politique. A ce titre, il me semble important que les travaux de la prochaine Assemblée nationale permettent le renforcement de la transparence de la vie publique et du contrôle des élus pour en finir enfin avec les carrières politiques professionnelles, mais également le développement de réels contre-pouvoirs, notamment citoyens pour que ces derniers puissent intervenir dans l’action politique à tout moment et pas seulement lors des échéances électorales.
Justement, une députée PS avec une majorité gouvernementale dirigée par un Premier Ministre de droite, comment penses-tu pouvoir te positionner sur l’échiquier politique si tu es élue ?
En tant qu’élue locale, je ne me suis jamais inscrite dans une opposition systématique à la majorité municipale. Pour moi, il est évident que certaines propositions, quand bien même elles ne viennent pas de mon camp, doivent être mises en œuvre si elles s’inscrivent dans ce que j’estime être l’intérêt de mes concitoyens. Il n’y a donc pas de raison pour que je modifie mon comportement en tant que députée : il est ainsi évident que je voterai pour la réduction des effectifs dans les classes situées en REP et pour des mesures de moralisation de la vie publique. En revanche, mon attachement à la démocratie, à la justice sociale et à la solidarité me conduiront à rejeter des modifications du droit du travail par ordonnance ou encore l’autonomie des villes quant à l’application de la réforme des rythmes scolaires.
Je ne serai donc pas dans une logique partisane mais veillerai à défendre les valeurs qui me tiennent à cœur pour la réussite de notre pays et le bien-être de mes concitoyens.